ACTIVATIONS
En tout temps sur la Place des Festivals
ATSA
ATSA a été créé en 1997 par feu Pierre Allard et Annie Roy. Leur première œuvre, La banque à bas, visait à lutter contre les disparités entre les riches et les pauvres. Une soixantaine de réalisations – principalement sous forme d’installations ou d’événements gratuits et engagés dans l’espace public – forme leur corpus. Pierre est décédé en novembre 2018 et Annie perdure leur démarche commune depuis. ATSA est fier de fêter ses 25 ans en vous proposant Cuisine ta ville 2023, quatrième édition de ce magnifique événement d’art relationnel à la rencontre des personnes immigrantes.
Brins de mémoire
par Annie Roy – ATSA
Brins de mémoire nous interpellent vers ce que l’on tend à oublier. Entrez dans l’antre de ces cadres vides qui laissent toute la place à ces petits « rien » que l’on ne peut encadrer. Faites l’effort de vous demander : quels sont ces moments sans grande importance qui rythment votre vie et que vous ne pouvez encadrer?
« Lorsque nous regardons derrière, des souvenirs marquants construisent notre identité et vous les avez fort probablement sur une tablette chez vous : naissance et décès, mariage et amitié, accident, embauche, voyage... Mais entre tous ces moments transformateurs, la vie longue ne serait rien sans l’inutile, le désuet, le futile. Brins de mémoire vous invite à donner un moment d’attention à ces traits d’union qui défilent entre les grands souvenirs que l’on encadre. Le deuil m'a appris que c’est ce dont on s’ennuie le plus. »
Brins de mémoire a été créé pour Stations Éphémères 2022 sur le Parc linéaire du Corridor aérobique, grâce à la MRC des Pays-d’en-haut et des Laurentides.
L’île de la rencontre
PAR Annie Roy – ATSA
Une ligne du temps représentant les différentes vagues d’arrivées de personnes réfugiées à Montréal. Certaines personnes sont parties dans l’urgence et par crainte pour leur vie, d’autres pour quitter une vie sans avenir, dans l’espoir d’améliorer leur sort et celui de leurs enfants. Cette frise historique a été conçue par l’ATSA selon les ressources disponibles. Elle reflète donc, dans une certaine mesure, l’inégalité de l’accès à l’information, l’archivage et la couverture médiatique des arrivées dans l’histoire et jusqu’à présent.
L’historien Bernard Vallée de Montréal Explorations sera présent afin de discuter de l’évolution des flux migratoires à Montréal.
Médiation culturelle avec Bernard Vallée
| 5 MAI | 12 MAI |
| 18 h à 20 h | 18 h à 20 h |
NOS MONTRÉALITÉS
DE 2FIK
Québécois d’adoption, Français de naissance et Marocain d’origine, 2Fik met en scène des personnages dont il imagine les histoires et les personnalités. Oscillant entre réalité et fiction, sa démarche vise à susciter une réflexion sur notre société et notre place au sein de celle-ci. Pionnier dans son domaine et cumulant près de vingt ans de carrière, il maîtrise l’art de la caricature et encourage le débat sur l’universalité, l’égalité homme-femme et l’acceptation de soi comme être unique.
Nos Montréalités est une série photographique mettant en scène huit personnages immigrés à Montréal. Ludmilla-Mary, une flamboyante femme à barbe voilée interprétée par l’artiste, invitera le public à partager leur « montréalité » avec elle.
Présence de l’artiste
| 5 AU 13 MAI | 14 MAI |
| 16 h à 19 h | 15 h à 18 h |
DIAGRAMME du cœur
D’ÉMILIE RÉGNIER
Haïtienne par son père et Canadienne par sa mère, Émilie Régnier est une photographe ayant vécu une grande partie de son enfance sur le continent africain. Son travail aborde les questions de la représentation raciale et culturelle au sein des hiérarchies sociales ainsi que l’intersection de la génétique et des définitions identitaires.
Diagramme du cœur, c’est l’élaboration d’un langage du cœur affranchi des concepts de classes, de religions ou d’ethnies qui repose sur le rythme cardiaque de plus d’une centaine de personnes. Sur les murs sont inscrites des centaines de définitions de l’amour et d’expériences de vie, leurs auteurs demeurants inconnus. | Conception et composition sonore : Guy Dubuisson (Expaz studios). Soutien technique : Patrick Virard.
Plus de détails
Émilie Régnier donnera une conférence le dimanche 7 mai à 15 h.
Présence de l’artiste
| 5 MAI | 6 MAI | 7 MAI | 9 MAI | 10 AU 12 MAI | 13 ET 14 MAI |
| 16 h 30 à 19 h 30 | 11 h à 13 h 18 h à 20 h |
11 h à 16 h | 18 h à 20 h | 16 h à 20 h | 15 h à 20 h |
PLIER BAGAGE
DE MAGGY FLYNN
Fondée principalement sur la création d’espaces relationnels, la démarche de Maggy Flynn consiste à concevoir des dispositifs polyvalents et souvent mobiles qui favorisent la rencontre et l’émergence de liens et de contacts humains sensibles. Ces espaces agissent comme une invitation à se reconnecter les uns aux autres, avec empathie, ouverture et ludisme.
Sous forme de vox pop, Plier bagage collecte les récits de différentes personnes issues de l’immigration afin de comprendre ce qu’elles ont vécu, étant souvent obligées de franchir de multiples barrières, qu’elles soient géographiques, psychologiques ou sociales.
Party de clôture en présence de DJ Brun : dimanche 14 mai de 16 h à 19 h.
Présence de l’artiste
| 5 MAI | 6 AU 13 MAI | 14 MAI |
| 16 h à 19 h | 13 h à 16 h | 16 h à 19 h |
Résurrection
de SIMON BEAUDRY
Simon Beaudry est un artiste transdisciplinaire originaire de Longueuil. Il est titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. La prise de liberté au cœur de sa démarche se traduit par des œuvres engagées et inclusives qui remettent en question nos conventions et limitations, qu’elles soient sociales ou politiques, mais aussi les symboles et les comportements que l’on associe à l’identité, toujours en mouvance et en redéfinition.
Résurrection est un corpus d’œuvres performatives, sculpturales et picturales explorant l’identité québécoise, la religion, la langue et le nationalisme. Parmi elles, un chemin de croix du Québec vers sa mort, état nécessaire vers sa pleine liberté.
Performance La Procession : dimanche 7 mai de 15 h à 16 h.
Plus de détails
Présence de l’artiste
| 5 MAI | 6 MAI | 7 MAI | 9 AU 14 MAI |
| 16 h à 18 h | 12 h à 17 h | 15 h à 18 h | 15 h à 17 h |
MÉDIATION CULTURELLE EN COLLABORATION AVEC LA COMMUNAUTÉ UKRAINIENNE
JULIAN PALMA ET SOPHIA KHMIL
6 et 7 mai, 11 h à 15 h | Au coin des rues Balmoral et Mayor
Dans un conflit armé, les jeunes, en plus d’être des victimes directes, n’ont ni voix ni moyens d’exprimer leurs idées et leurs sentiments face aux réalités auxquelles ils sont confrontés. Cette peinture collective réalisée par les jeunes de la communauté ukrainienne de Montréal est une action de solidarité et un cri de résistance contre la guerre, contre les armes, contre les puissants qui, au nom de l’intérêt économique, méprisent la valeur de vivre en paix. L’espoir est l’armure qui donne au cœur la résistance face à l’adversité.
L’œuvre collective sera réalisée sur place, au coin des rues Balmoral et Mayor, avant d’être exposée sur la Place des Festivals pendant toute la durée du festival.
Instrumentarium forain
DE LA SONOTHÈQUE NOMADE
Du 7 au 12 mai, 14 h à 18 h
Studio sonore nomade, leur instrumentarium forain à pavillons leur permet d’enregistrer et de faire entendre les chants collectés sur place. La Kohlecteuse leur permet aussi de faire une photo instantanée de chaque personne rencontrée ayant fait le choix d’enrichir la sonothèque nomade avec son chant.
La parade de La Sonothèque Nomade aura lieu le vendredi 12 mai à 17 h.
INSTALLATIONS
En tout temps sur la Place des Festivals
TENSION
DE MARÍA EZCURRA
María Ezcurra est une artiste et une éducatrice argentino-mexicano-canadienne. Après avoir obtenu un doctorat en éducation artistique à l’Université Concordia, elle a travaillé comme artiste en résidence à la faculté d’éducation de l’Université McGill, où elle enseigne actuellement. Sa recherche et son processus de production artistique se concentrent sur les pratiques participatives et inclusives ; l’habillement et la construction sociale du genre ; la migration, l’identité et l’appartenance.
Tension est une installation textile, faite de collants rouges et de pierres. Cette structure en forme de filet peut être parcourue et expérimentée par les visiteurs. Cette œuvre incarne les formations sociales et les relations culturelles qui sont tendues (mais toujours multidimensionnelles et puissantes) et présentes dans la construction de l’identité et de l’espace.
MIRAGES
DE GIORGIA VOLPE
Née à São Paulo (Brésil), Giorgia Volpe vit et travaille à Québec depuis 1998. Artiste multidisciplinaire, elle détient un baccalauréat en enseignement des arts plastiques de l’Université de São Paulo ainsi qu’une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval.
Mirages se compose de sept lits en fer forgé dont les matelas ont été remplacés par des miroirs qui reflètent le ciel. Dans le brouhaha de la ville, un coup d’œil vers le ciel devient une brève fuite vers l’infini, intime ou extatique, un temps d’arrêt dans le quotidien frénétique qui incite à la rêverie, un espace de liberté.
JARDIN DES VENTS
DE JUDITH PORTIER
Détentrice d’un baccalauréat en design de l’environnement de l’UQAM et d’un DESS en design d’événements à l’École de design, où elle a aussi enseigné en production d’événements, Judith Portier fonde en 2011 sa propre agence de design événementiel : Design par Judith Portier inc.
Jardin des vents est un parcours libre et participatif qui permet au public de se laisser inspirer par la force du vent. Des poteaux disposés en spirale labyrinthique, sur lesquels des manches à vent peuvent être hissés par le public, révèlent un paysage éphémère et coloré. Ils sont tous garnis d’une phrase tirée d’un poème sur le vent et une station d’écriture au cœur de l’installation permet aux visiteurs de rédiger leur propre message et de les ajouter aux structures.
ATSA remercie l’International de Montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Derrière les murs – Cartes
de KHADIJA BAKER
Khadija Baker est une artiste multidisciplinaire d’origine kurdo-syrienne. Elle immigre au Canada en 2001 et complète une maîtrise à la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia en 2012. Ses installations combinent souvent textiles, sculpture, performance, son et vidéo, et impliquent une narration et une performance participatives pour créer des espaces actifs.
Derrière les murs – Cartes rend hommage aux noms des villages kurdes qui ont été rebaptisés en arabe en 1963. L’installation illustre la censure culturelle au moyen de repères géographiques et d’une sélection rigoureuse de médias.
Présence de l’artiste
| 9 AU 12 MAI |
| 13 h à 16 h |
TRIPTYQUE DES VALISES
D’ADRIANA GARCIA CRUZ
Adriana Garcia Cruz est une photographe originaire de Colombie. Établie à Montréal depuis 2006, elle consacre la majeure partie de son travail au portrait. Pour Adriana, photographier l’humain, c’est accéder à l’invisible qui se cache en chacun de nous. Avec toute la sensibilité qui la caractérise, l’artiste plonge dans les profondeurs de l’âme et célèbre l’intime.
Trois femmes, trois générations. Les photographies du triptyque évoquent le parcours migratoire de trois femmes d’origine marocaine.
