EXPOSITIONS
SOUS LE TEMPO
Du 5 au 14 mai,
de 11 h à 21 h 30
JE ME SOUVIENS
ÉRIC LAMONTAGNE
Artiste multidisciplinaire, Éric Lamontagne s’intéresse à la perception et l’invisible à travers l’élaboration d’œuvres qui brouillent les frontières entre la réalité et la fiction. L’artiste explore l’univers visuel dans une multitude de styles et de techniques qui se côtoient sans hiérarchie.
Rail, acrylique et huile sur toile, 2007
Valise, acrylique sur toile et bois, 2007
NADIA MYRE
Nadia Myre est une artiste interdisciplinaire et une Algonquine membre de la Première Nation Kitigan Zibi Anishinabeg. Son travail s’inscrit dans une démarche participative et aborde essentiellement les thèmes de l’identité, du langage, du désir et de la mémoire.
Meditations on a Black Temporal, 2012 ; Geographical, 2012 |
Orison Orison #4, 2014 ; Orison #6, 2014 |
FOCUS IRAN
En soutien au mouvement « Femme, Vie, Liberté »
AÏDA VOSOUGHI
D’origine iranienne, Aïda Vosoughi vit à Montréal depuis 2014. Pendant plus d’une dizaine d’années, ses projets se sont inspirés de la littérature et de la tradition picturale de la région reconnue aujourd’hui comme le Moyen-Orient et se manifestaient sous forme d’installations picturales. Depuis environ trois ans, ses recherches se concentrent sur la notion de paysage. À travers la matérialité, elle tente d’illustrer les liens entre l’environnement et les enjeux actuels.
Ensuite, elle est devenue éternelle
L’artiste a eu recours au sel et à son processus de cristallisation en référence au lac d’Ourmia, un lac salé dans le nord-ouest de l’Iran dont le dessèchement rapide met en lumière l’esquisse d’une catastrophe écologique de grande ampleur.
MARYAM IZADIFARD
Maryam Izadifard a vécu en Iran jusqu’à la fin des années 2010 avant de s’établir à Montréal. Détentrice d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, elle s’intéresse à la nature transitoire des lieux et à leur impact sur la mémoire et le corps.
Mémoire de l’eau, 2020
Alliant dessins et peintures, Mémoire de l’eau se veut une réflexion sur la mémoire, la solitude et le mouvement migratoire.
Présence de l’artiste
6 MAI | 14 MAI |
13 h à 14 h | 18 h à 20 h |
NAGHMEH SHARIFI
Naghmeh Sharifi est une artiste irano-canadienne. Titulaire d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia, elle s’intéresse aux thèmes de l’identité éphémère et de la psychologie du corps en tant que lieu de mémoire.
Là où tu ne pourras jamais aller, 2020
L’artiste reproduit et réinterprète des images trouvées dans ses archives personnelles en diluant la peinture qui s’estompe. De ces espaces en négatifs surgissent les formes qui composent ses peintures. Ainsi, même son procédé rejoue l’idée de la distanciation entre un événement et le souvenir qu’il en reste – modus operandi de la mémoire. « Si les corps tendent à s’effacer, la mémoire quant à elle, persiste. » (Marie-Claude Landry, Le lieu de la mémoire)
Présence de l’artiste
6 MAI | 7 MAI | 11 MAI | 13 MAI | 14 MAI |
14 h à 15 h | 18 h à 19 h | 19 h à 20 h | 14 h à 15 h | 19 h à 20 h |
SABA HERAVI
Originaire d’Iran, Saba s’établit au Canada en 2012. Elle est diplômée en arts visuels, en architecture ainsi qu’en génie du bâtiment. Ses œuvres regroupent principalement le dessin, la céramique et l’art de l’imprimerie. Elles oscillent autour des concepts du chez-soi, de la mémoire et de l’identité.
Still Life of Memories, 2018
Comment les objets témoignent-ils de nos trajectoires personnelles? Pourquoi cet attachement aux éléments tangibles? Still Life of Memories nous rappelle que nous ne voulons pas oublier ces objets attachés au passé. Gardiens de nos pensées, amulettes de nos idées, bibelots de nos souvenirs, nos possessions matérielles constituent ainsi les témoins silencieux de notre vécu.
NATIVE IMMIGRANT
Native Immigrant est une organisation communautaire à but non lucratif dont la mission est de créer des dialogues culturels et artistiques entre les personnes immigrantes allochtones et les Premières Nations pour inspirer l’amour de cette terre non-cédée, Tiohtià:ke tsi ionhwéntsare.
Double identité
La double identité consiste à avoir à la fois l’identité de son pays d’origine et celle de son pays de résidence. Est-ce un fardeau ou un cadeau que d’avoir une partie de son âme dans sa culture d’origine et une partie dans la culture d’accueil? Cette exposition examine l’impact de la double identité sur le processus créatif et la vie personnelle de plusieurs artistes.
Une table ronde avec le collectif Native Immigrant aura lieu le dimanche 7 mai à 14 h.
IVAN ATEHORTUA
Ivan Atehortua est né en Colombie. Mieux connu sous son pseudonyme Solal comics, il s’intéresse à la caricature, au collage et à l’art urbain.
Luxury, 2022
I am not a robot, 2022
Good is lost, 2022
The queen of pentacles, 2020
Présence de l’artiste
7 MAI | 13 MAI | 14 MAI |
13 h à 20 h | 13 h à 20 h | 16 h à 20 h |
CARLOS ROJAS
Carlos Rojas est un artiste originaire du Mexique. Inspiré par l’art pop, l’art contemporain et la culture mexicaine, ses recherches portent sur l’impact de la migration sur l’identité.
Emmêlés, 2010
Miracle à Montréal, 2015
CAROLINA ECHEVERRÍA
Carolina Echeverría est une artiste originaire du Chili, également fondatrice et directrice artistique du collectif Native Immigrant.
Immigrant Heart, 2013
Immigrant Pietà, 2013
DENISE A. OLIVARES
Denise A. Olivares est une artiste d’origine chilienne. Apparaissant dans de nombreuses expositions montréalaises depuis 2008, son travail met l’accent sur les thèmes de la mémoire et de l’identité.
A family history in stitch and cloth, 2009-2022
The disappearance, 2010
MARG BOYLE
Marg Boyle est une artiste aux origines mi’kmaq, abénakis, européennes et africaines. Elle a été éducatrice en art et curatrice pendant 35 ans. Son travail comprend à la fois des méthodes traditionnelles autochtones et des techniques d’art contemporain.
Clans de l’aigle dans la nébuleuse de l’aigle, 2022
SARABETH TRIVIÑO
Originaire du Chili, Sarabeth Triviño s’établit à Montréal en 2007. Diplômée en arts visuels et médiatiques de l’UQAM et membre artisane professionnelle du Conseil des métiers d’arts du Québec, elle s’intéresse au savoir-faire artisanal du textile. Pour Sarabeth, la récupération de cette activité ancestrale associée principalement aux femmes dans un contexte domestique est une façon de générer un discours féministe contemporain.
Migrations, 2017
Composée de 35 sculptures textiles représentant la figure humaine de personnes immigrantes, cette installation invite le public à s’immerger dans l’histoire de chacune d’elles.
PARLE-MOI DE TOI
EMANUELLE DUFOUR
Emanuelle Dufour est l’autrice du roman graphique C’est le Québec qui est né dans mon pays! (2021), qui constitue le cœur de sa thèse cocréée grâce à plus d’une cinquantaine de contributeurs et contributrices autochtones et allochtones. Elle travaille comme conseillère pédagogique EDI au Collège Ahuntsic, enseigne comme chargée de cours en récits et médias autochtones à l’UdeM ainsi qu’à l’École d’études autochtones de l’UQAT, et elle réalise présentement un stage postdoctoral au Centre interuniversitaire d’études en recherches autochtones (CIÉRA).
C’est le Québec qui est né dans mon pays : Carnet de rencontres, d’Ani Kuni à Kiuna
Racontée à partir de sa propre expérience mais aussi celle de nombreux Autochtones et Allochtones, cette œuvre polyphonique explore les legs de notre inconscient colonial et fait surgir des histoires trop longtemps restées dans l’ombre. Si le racisme systémique façonne toujours la condition autochtone, ce carnet de rencontres témoigne aussi du travail entamé par les communautés pour se réapproprier leurs langues, leurs savoirs ancestraux et leurs identités.
Ivan Atehortua
Ivan Atehortua est un artiste autodidacte né en Colombie. Mieux connu sous son pseudonyme Solal comics, il s’intéresse à la caricature, au collage et à l’art urbain.
À la rencontre des néo-québécois : un roman graphique
Ce projet avait pour but d’encourager la francisation des personnes immigrantes et de valoriser leur parcours en réalisant un recueil de témoignages autobiographiques sous forme de nouvelles graphiques.
Présence de l’artiste
7 MAI | 13 MAI | 14 MAI |
13 h à 20 h | 13 h à 20 h | 16 h à 20 h |
NOUVEAU QUÉBEC
ADRIANA GARCIA CRUZ
Adriana Garcia Cruz est une photographe originaire de Colombie. Établie à Montréal depuis 2006, elle consacre la majeure partie de son travail au portrait. Pour Adriana, photographier l’humain, c’est accéder à l’invisible qui se cache en chacun de nous. Avec toute la sensibilité qui la caractérise, l’artiste plonge dans les profondeurs de l’âme et célèbre l’intime.
Lignée
L’œuvre a été réalisée à partir d’une photographie tirée des archives familiales de l’artiste, prise en studio dans les années 1940 en Colombie. L’impression grand format de cette photographie permet de découvrir beaucoup plus de détails sur l’espace, les objets et la figure de la grand-mère d’Adriana. Lignée rend hommage à cette femme forte et indépendante dont elle estime avoir hérité de la douceur et de l’amour des savoirs comme la couture, la cuisine et le tissage ; des techniques apprises de génération en génération dans sa famille.
LAZÉNI TRAORÉ
Lazéni Traoré est un artiste visuel et sonore, scénariste et réalisateur.
Lumière du quotidien
L’objectif de ce projet est de capter des moments du quotidien qui constitueront la proposition d’une exposition citoyenne audiovisuelle.
PAAL
L’objectif du PAAL est de stimuler les rapprochements entre les membres de différentes communautés ethnoculturelles de la région métropolitaine de Montréal par le biais d’activités collaboratives.
Le fil de la mémoire : l’exposition
Le fil de la mémoire est le résultat d’une initiative interculturelle et intergénérationnelle de médiation culturelle réunissant des personnes issues de l’immigration et des résident·es du quartier Notre-Dame-de-Grâce. Ce projet participatif vise à stimuler l’empathie et l’inclusion sociale au sein d’une communauté diverse.