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Saison 2024
Pour cette première saison de notre balado Sortie du bois nous avons la chance de recevoir des artistes de divers horizons. Venant de la belle province ou bien de l'international, chacun·e nous livre avec humilité sa démarche, ses inspirations, ses fiertés et ses doutes aussi. Une plongée dans l'univers créatif de 6 artistes singulier·ère !
Épisodes
Barbara K. Diabo | Dada | Laura Doyle Péan | Danièle Desnoyers | Gaspard Combes | Élaine Frigon
1. Barbara Kaneratonni Diabo - Danse - Danse Théâtre A’nó:wara
La Montagnarde lui a offert le temps de respirer, de respecter le vrai rythme de la vie, de prendre l’énergie des plantes et des étoiles. Elle nous rappelle également que dans sa culture, celle du peuple Kanien’kehá:ka (Mohawk), l’hiver est le temps où on raconte des histoires. Une belle discussion très inspirante ! |
2. DADA aka Dardia Joseph - Théâtre
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3. Laura Doyle Péan - Poésie
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4. Danièle Desnoyers - Chorégraphe - Carré des Lombes
L’artiste évoque le lien intime qu’elle garde avec la forêt québécoise, ses textures, ses sonorités qui lui rappellent celles de son enfance passée à jouer dehors. Elle a voulu reproduire ça avec ses interprètes tout en développant leur capacité d’adaptation, sortir des lieux traditionnels et explorer des sites extraordinaires.La pluie et les moustiques ne les ont pas découragés, le corps en alerte, elles se sont peu à peu fondues dans ce paysage patrimonial particulier, effaçant la chorégraphie pour laisser émerger le mouvement. |
5. Gaspard Combes - Arts plastiques
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6. Élaine Frigon - Art visuel
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Chorégraphe et interprète de danse autochtone reconnue, Barbara Kaneratonni Diabo revient dans cet échange sur son histoire, sa vie et ce qui lui a donné le goût de la danse. Elle est venue à La Montagnarde avec l’envie de travailler sur la tenue de son nouveau spectacle Je rêve en Wampum, dont la première aura lieu en avril prochain au Théâtre du Vieux-Terrebonne.
Pour l’avocate et jeune artiste Dada, la forêt laurentienne était une découverte totale. Née en Haïti, c’est à Ahuntsic qu’elle a grandi et n’avait jamais eu l’occasion d’expérimenter cet aspect du territoire québécois. Ce lieu isolé lui a permis de vivre ses émotions avec amplitude, parler fort, crier, vivre sa solitude aussi. Elle a envisagé ce séjour comme un espace pour se nourrir et pour digérer les influences. La résidence lui a offert un vrai temps de création et l’a orientée vers des pistes claires pour sa pièce Anatomie d’un produit commercial. Dans cette conversation avec Annie, nous découvrons son processus créatif, ses inspirations et ses choix artistiques.
Dans cet épisode en public, nous découvrons cet·te artiste pluridisciplinaire, venu·e à La Montagnarde afin de travailler sur un second recueil de poésie après, Cœur Yoyo (éditions Mémoire d’encrier) paru en 2020. Iel nous parle de ce que la proximité avec la nature, la possibilité d’aller dehors, de marcher, de vivre les saisons lui a apporté. Cela lui a offert une forme d’équilibre qu’iel ne connaissait pas. Laura partage avec les personnes présentes son processus créatif principalement basé sur l’écriture automatique. Militant·e, Laura aborde des thèmes tels que la santé mentale, les discriminations dans son écriture et nous parle de la force libératrice, presque thérapeutique de cet art.
Danièle Desnoyers, chorégraphe internationalement reconnue, est venue explorer à La Montagnarde avec 6 interprètes québécoises et italiennes afin de travailler sur le projet Scénographies-Paysages en Sardaigne, une coproduction entre le Québec et plusieurs producteurs italiens.
Vivant dans le sud de la France, en Ardèche où il a son atelier, Gaspard est habitué à la vie à la campagne. L’artiste a découvert pour la première fois les paysages naturels québécois, laurentiens lors de sa résidence d'un mois à La Montagnarde cet été. Ce séjour a été très prolifique puisque ce sont 4 œuvres qui y ont vu le jour, une par semaine. Gaspard nous parle de son rapport aux matériaux, des choix qu’il fait en fonction des lieux où il crée. Il confie également à Annie son rapport particulier aux pierres, sortes de témoins de l’histoire de l’humanité qu’il aime faire dialoguer avec des éléments de notre vie plus moderne. Ses œuvres empreintes d’humour interpellent par leur simplicité apparente et leur accessibilité, mais le souci du détail du sculpteur permet d’aller plus loin dans la réflexion. 
Résidente de Saint-Adolphe-d’Howard depuis de nombreuses années, Élaine, artiste visuelle, a notamment créé des installations in situ. Elle nous parle ici de La fuite des mariées, sa dernière création dévoilée lors de la première édition de l’Art est dans ses feuilles à La Montagnarde. Cette œuvre représente une procession d’arbres-robes qui avancent dans la forêt. Les spectateur·rices accompagnent ou bien reçoivent cette fuite en fonction de la perspective choisie. C’est, selon l’artiste, une manière de parler de ce moment charnière qu’est traditionnellement le mariage, le passage de la virginité à la fécondité. Elle évoque les féminicides, les violences faites aux femmes et l’écart qui existe parfois entre l’idéal projeté lors du mariage et la réalité bien plus brutale. Mais cette fuite nous parle aussi des arbres, eux aussi menacés, mis en danger par les coupes forestières. Ici encore, le personnel rejoint l’universel. Partenaires
