Parc Industriel

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Parc Industriel : quand l'homme se reproduisait encore par lui-même

L'ATSA s'installe au coin des rues Sherbrooke et Clark, en plein dédale patrimoniale de la maison Notman, avec Parc Industriel : quand l'homme se reproduisait encore par lui-même. Prenant la forme d'un faux site touristique archéologique fait de rebus, ce parc nous transpose en 3541 ap. J-C et nous mène à découvrir une civilisation déchue s'avèrant être la nôtre. Un voyage dans le temps s'ouvre donc à nous depuis la rue Sherbrooke, en passant par la Grande Arche de trente-cinq tonnes de métal et de papier recyclés compréssés. Les différents îlots d'intervention, onze en tout, sont accompagnés d'un texte de type muséologique, qui relate le mode de vie de ce peuple irresponsable, et qui nous positionne de manière claire et incisive contre l'hypocrisie et le manque de vision à long terme de notre société de surconsommation. Les artistes redonnent au site d'une ancienne église orthodoxe grecque non seuleument sa vocation contemplative et réflexive mais aussi, ce qui est cher à l'ATSA, ils créent une mise en scène ou les citoyens assument leur force politique en faisant de leur prise de possession une prise de position. Le site est animé par des conférences données par des spécialistes - abordant, entre autres, les OGM, le transport vert et l'état de l'eau potable - et par plusieurs prestations d'artistes engagés.

Répondant à une réflexion sur ce que nous comptons léguer aux générations futures et sur les valeurs motrices de surconsommation de la société d’aujourd’hui entraînant une négligence écologique aux conséquences méconnues et évitées, le Parc Industriel se découvre comme un site archéologique enfoui dans la nature qui nous dévoile les vestiges d'une civilisation oubliée s'avérant être la nôtre. Sous forme de voyage dans le temps, le terrain devient donc un véritable lieu d’exposition et d’événements à ciel ouvert. Ses structures architecturales de ballots de métal et de matériaux recyclés compressés de 3 à 35 tonnes chacune font l’analogie de l’éphémérité de notre existence. Les îlots d’interventions deviennent à eux seuls un témoignage métaphorique de notre civilisation reflétant notre mégalomanie destructrice.

Tout comme les sites touristiques archéologiques, le Parc Industriel est un lieu public. Il est aussi un lieu d’amusement, de réflexion et de rencontre, une portion de nature. Son parcours est une expérience esthétique, architecturale, historique et temporelle stimulante à ne pas manquer.

Parc Industriel bénéficie du soutien du Conseil des arts du Canada, du Conseil des Arts et des lettres du Québec, de la Ville de Montréal, du Secrétariat de la jeunesse, de la Ministre Agnès Maltais, du Jardin Botanique, de l’école Louis Riel, du Bon Dieu dans la rue, de l’X, du journal Voir/Hour, du Ministère de la culture et des communication, du Musée pointe à Calière et des entreprises Compo-Richelieu, Fer & Métaux recyclés, Empress et plusieurs autres commandite privées.

 

Diaporama

Photos : © Bo Huang, Martin Savoie & ATSA

 

Le Lieu

 

Vidéo de l'événement

Réalisation: ATSA et Olivier Tsai.

 

Bande sonore

«Montréal, le Monde»

(48 min.) Réalisation: Laurent Maslé et ATSA.

 


remerciements

Parc Industriel bénéficie du soutien du Conseil des arts du Canada, du Conseil des Arts et des lettres du Québec, de la Ville de Montréal, du Secrétariat de la jeunesse, de la Ministre Agnès Maltais, du Jardin Botanique, de l’école Louis Riel, du Bon Dieu dans la rue, de l’X, du journal Voir/Hour, du Ministère de la culture et des communication, du Musée pointe à Calière et des entreprises Compo-Richelieu, Fer & Métaux recyclés, Empress et plusieurs autres commandite privées.

 

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